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Aux Etats-Unis
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par là, et le drapeau français était encore un viatique honorable}. Peu de succès le premier ¼ d’heure, puis un couple sympa nous embarque, mais pour quelques kilomètres seulement. Mais là, très vite, un mexicain très gentil venant de Monterrey nous amène à San Antonio où il travaille. Trois heures de route impeccables pendant lesquelles Gérard discute en espagnol avec beaucoup de brio. Le mexicain nous dépose à un hôtel impeccable et pas cher. Toilette de chat, et reconnaissance de la ville très agréable au premier abord, avec ses promenades au bord du canal. Repas frugal et bien américain, puis retour à l’hôtel : la journée a été assez longue… Vendredi 23 janvier, San Antonio, Gérard Premier petit dèj. à l’américaine depuis longtemps au Walgreens, Houston street. On se tape de supers œufs au bacon ; un peu plus cher qu’au Mexique. Après la frugalité du Mexique, et les denrées naturelles, nous sommes saisis par l’abondance des biens dans les boutiques : ça regorge d’une variété invraisemblable d’objets, empilés à la mode US en non soigneusement « présentés » à la façon européenne : montres, diamants, radios, TV portables, calculatrices, appareils photos, jumelles, tous soldés à des prix de plus en plus dingues. Mini computers {Qu’était-ce donc ? Le micro ordinateur attendrait encore plusieurs années avant d’apparaître} à 10 $, jumelles à 1,95$... Je tombe sur une belle montre Seiko d’occasion avec réveil intégré (ça servira !), et je me l’achète illico pour 70 $. {Ce genre de boutiques n’existait pas encore en Europe, et beaucoup de ces objets commençaient à peine à y apparaître, comme les calculatrices, les montres électroniques… Dans mes classes, j’utilisais encore la règle à calculer !}. On sacrifie ensuite à l’inévitable visite du Fort Alamo, retraçant l’histoire de Davy Crockett, héros de mon enfance. Stupéfiant comme l’Amérique sait transformer en une geste de libération héroïque ce qui n’est qu’un épisode impérialiste caractéristique… La propagande cocardière oublie de préciser que les courageux colons s’étaient installés d’autorité en territoire Mexicain sans l’autorisation du gouvernement… Puis on se ballade dans les rues de San Antonio, fort agréables, et on parvient au Palais du gouverneur espagnol où l’on rencontre un américain qui participe à un congrès de matheux (celui là même qu’organise Carlo), Avec qui on passe le reste de l’aprème. Sympa et didactique, il nous fait d’abord un cours sur les cactus, puis une leçon sur les tapis turcs et nous traîne chez un marchand… de tapis. Repas au Walgreens, où je parviens enfin à me faire un de ces fameux « T-bone steaks », rendu célèbres par Morris et Gosciny : vraiment fameux ! Cérémonie de courrier à l’hôtel. ../..
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