des bricoles pour touristes : qu’il s’agisse de sandales en cuir, de vêtements ou de peintures, on peut trouver le meilleur et le pire, et le sites 
  comme Xochimilco ne sont pas les meilleurs. La Lagunilla de Mexico est bien plus riche…}
  Retour en car bondé, et le soir repas avec d’autres voyageurs à l’Atena : très bon et pas trop cher. Les autres nous terrorisent par le récit des 
  attaques dont ils ont été victimes ; nous en parlons jusque tard dans la nuit. {Ce sera bien entendu aussi un des thèmes récurrents des 
  discussions entre voyageurs…}
  Dimanche, on monte au marché aux puces de la Lagunilla. Ce n’est pas St Ouen, mais les boutiques alentours proposent beaucoup de beaux 
  objets. On se propose de revenir avec plus d’argent. On file ensuite aux arènes, par le bus « Plaza Mexico ». Une corrida au Mexique, ça doit 
  valoir le déplacement. Les arènes sont immenses, et il y a un monde inimaginable. En dépit d’une heure de queue, on ne parvient pas à acheter 
  des billets. Aux portiques la tension monte, le cœur de Mexico semble battre ici, et les gens semblent prêts à en venir aux mains. De l’intérieur 
  des arènes parvient déjà une immense rumeur. Nous regretterons de ne pas avoir accepté les billets qu’on nous proposait au marché noir. (10 
  pesos au lieu de 4. Mais quand on a des principes…). Reste que l’ambiance était à voir : tacos, boissons, chapeaux à expédier aux matadores, 
  figurines, bousculades, escalade des murs d’enceinte…
  Retour à l’hôtel après une difficile recherche de bus, repos après cette longue journée. Demain : fric, poste, autocars pour Puebla et 
  Cuernavaca (ou train), San Miguel…
  Lundi 12 janvier, Mexico, Martine
  Beaucoup de km à pieds, pour cette journée. Et le centre de Mexico est épuisant. {Circulation incroyablement dense et désordonnée, pollution 
  terrible des véhicules mal réglés et hors d’âge, et surtout, niveau sonore inimaginable de tous les engins et des bus Delphin en particulier… 
  C’était le lot du Mexico des années 70}
  A la poste, on apprend que l’envoi d’un colis de 1 kg pour la France nous coûtera 200 pesos, soit 15 US $. Exorbitant. {Le chiffre date : 12 € pour 
  envoyer 1 kg au Mexique : chiche !}.
  Billets de car pour Puebla, achats à la Lagunilla : sandales pour le frère de Gérard, bijoux pour les mamans, vanity case que je guignais depuis 
  deux jours pour moi. {Ces sandales, dont Gérard était vraiment accro, ont duré des décennies : il leur a fait faire les « 150 mil kilometros » 
  garantis. Puis, signe des temps, c’est Hélène notre fille qui les lui a remplacés trente ans plus tard lors de son propre voyage au Mexique…}
  Le soir, concert de piano au centre culturel de l’ambassade de France.