litrons en siphonnant. Le stoppeur avale une lampée et paye. A la prochaine station, on ne prend que 30 litres (fort peu pour cette gloutonne de Cutlass) car Carlo ne veut que du super et il n’y en a pas. On visite les ruines de Mitla (c’est nul), et on admire l’ « arbre de Tula » ; polémique sur sa hauteur, mais son tronc est vraiment extraordinaire : plus de 15 m de diamètre (on dit bien 42 m de circonférence !). {Relisant le manuscrit, nous avons comme un doute et le souvenir de cet épisode s’est effacé.} Le soir, à Oaxaca, c’est une agréable soirée ressemblant à celle de Merida et de tant d’autres villes : foule sur la place, musique au kiosque, ballons, marché très animé et peu touristique, où nous acquérons finalement la hamaca de nos rêves pour 180 pesos. {Ce beau hamac « matrimonial », dont on nous a promis qu’on y concevrait de beaux enfants, a tenu ses promesses, et nous l’utilisons toujours !} Lundi 5 janvier, Izucar de matamoros, Martin (Hôtel à 40 pesos, chambre correcte) Promenade à travers Oaxaca toute la matinée. On arpente le marché très vaste et partagé en secteurs bien spécialisés : fruits et légumes, restauration, tissus, vêtements, cuirs… On se laisse tenter par un nouveau hamac pour le Marégau, bien plus beau et mieux fait. On ne revient pas du Mexique sans hamac ! La ville est très animée, et chose agréable, les touristes ici aussi sont noyés dans la population autochtone. Monuments et maisons n’ont rien d’exceptionnel, à part peut-être la cathédrale d’un baroque assez compliqué, dont les stalles sont étonnamment placées vers l’entrée, en face de l’autel. Mais l’ensemble de la ville est fort agréable. Le musée, quant à lui, est fermé. La veille, nous avons assisté à une ancienne coutume fêtant la nouvelle année : sur des tables à tréteaux installées près du Zocalo, les gens partagent une grande galette accompagnée d’un bol de liquide indéterminé. Quand ils ont fini de boire, ils jettent leur bol par terre en faisant un vœu. La rue était ainsi jonchée de morceaux de faïence. Dès 12 h 30, nous reprenons la voiture pour grimper à Monte Albano où se trouvent les restes d’un centre de culte remontant aux Zapotèques. Un bel ensemble de pyramides, avec cour et autel sacrificiel domine Oaxaca et un ensemble montagneux grandiose. Le reste de la journée se déroule dans la voiture. Paysage toujours grandiose : nous dominons plusieurs chaînes de montagnes, et le Popocatepetl avec son petit cône enneigé se découpe à l’horizon. Beaucoup de cactus de toutes formes. Nous roulons jusque vers 8 h ½. Izucar est une ville plaisante, et nous nous promenons dans le marché spécialisé en jouets, sans doute à cause de la nouvelle année… Mardi 6 janvier, Taxco, Martine puis Gérard (Grand hôtel Mendeles, 75 pesos, très bien)
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Au Mexique
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