d’inspiration Maya : les huilpils. Les rues sont très étroites ; pas de maisons remarquables, sinon les églises de style colonial espagnol,
toujours très nombreuses.
Jeudi 18 décembre, Izamal, Gérard
(Hôtel Kabul, 40 pesos, avec bain, très bien)
Après une nuit tumultueuse avec réveil à 6 h du matin par les voisins, virée au marché. Le marché est vraiment très intéressant, étals de fruits,
de légumes reflètent bien les richesses du pays, et l’artisanat est superbe, et pas encore trop « orienté tourisme » : les sandales mexicaines,
lanières de cuir et pneu d’automobile sont confortables, solides, belles. J’en tombe sous le charme. Martine ne trouve pas chaussure à son pied
{que cherchait-elle, déjà ?}, puis 2 h d’attente au téléphone pour SF. En pure perte. Je n’apprends pas grand-chose de plus. Départ toujours
prévu pour la fin janvier. A mon retour, Carlo est assez fâché d’avoir perdu tant de temps. On bouffe en vitesse, puis départ vers Izamal.
La sortie de Merida s’avère difficile, puis au travers d’immenses champs de sisal on parvient à Izamal, où Adriana a encore une belle pyramide à
nous montrer. Le village, style colonial, est charmant, à tel point que nous décidons d’y rester, et bien nous en prend, car l’hôtel est parfait. La
pyramide, par contre, ne vaut guère le déplacement. Adriana, déçue, en convient. Le soir, longue discussion dans le patio de l’hôtel. Bien que la
température ne soit pas très élevée. Des enfants nous chantent à plusieurs reprises des chants de Noël. Hé, oui, on est bien dans le même
univers culturel… L’interprétation n’est pas toujours excellente, mais nous leur donnons la pièce de bon cœur. A l’heure d’aller se coucher,
Adriana insiste pour qu’on essaye son nouveau hamac. Essai concluant, nous décidons illico d’en acheter un !
{Notre association avec Adriana et Carlo, commencée comme une journée d’auto stop, se prolonge petit à petit, et se stabilise. Elle est pourtant
un peu contre nature, tant Adriana est méthodique, passionnée de ruines Mayas, exigeante. Alors que nous, et singulièrement moi, sommes
d’abord des voyageurs, et n’aimons guère avancer le nez dans le guide archéologique. Cependant, nous y trouvons tous un intérêt : grâce à
Adriana (et à l’Oldsmobile), nous découvrons des sites que nous aurions peut-être manqués, et y passons le temps désiré. Quant à nos italiens,
ils y gagnent en sérénité, car pour Carlo, mathématicien de haut niveau, ajouter de l’essence dans le réservoir est déjà un problème. De plus, ils
ne parlent pas espagnol, et ont pris l’habitude de communiquer en italien. J’aurai de nombreuses occasions de le dépanner. Il est clair que cette
occasion a pas mal modifié notre mode de voyage, les étapes, les visites, les rencontres}.
Vendredi 19 décembre, Porto Juarez, Gérard puis Martine
(Hôtel Istanbul, 230 pesos pour nous 4. C’est bien mais petit.)