Les courses ont déjà commencé, les gradins archi combles, et on peine à se caser debout à un endroit où l’on voie quelque chose. Mais nous sommes à l’ombre. Sans trop comprendre à quel point de la compétition on en est, on assiste à deux courses de voitures, et une de moto. Bien sûr, cette dernière nous intéresse davantage, et c’est plus spectaculaire. {Motard depuis toujours, je n’ai jamais assisté à une course ! Il faut que je vienne au bout du monde pour faire ça ! En 500 cm3, c’est Barry Sheene qui gagera cette année là ; en F1, pas moyen de retrouver les résultats. C’est l’année de l’accident de Niki Lauda.} Puis la pluie, évidemment, se met de la partie, et tout le monde court se réfugier sous les tribunes surchargées (il n’arrive pas toujours ce qu’il pourrait arriver !). Mais on a droit à la saucée tout de même. Comme ça n’a pas l’air de s’arrêter, le reste des courses est annulé. La suite coule de source : retour à la voiture, tout le monde part en même temps, bouchon interminable : un dimanche soir au retour sur Paris… Le soir, non sans avoir remercié nos hôtes pour le convoyage, nous rentrons « chez nous » et retrouvons notre ami canadien Robert. Nous nous baladons ensemble dans le centre ville, qui est agréable mais n’a rien d’extraordinaire. Comme à Penang se juxtaposent commerces chinois, indiens, malais, se côtoient vieux quartiers populaires et édifices modernes, temples chinois et mosquées… {L’immobilier triomphant n’a pas encore réussi à chasser les pauvres et les peuples des centres villes. L’avenir fera nettement mieux !} Lundi 26 avril, Malacca, Martine. Malacca Hôtel, 10 $ à 3, bien. Dès après le déjeuner, nous filons réserver les places dans le bus pour Malacca. Il paraît que les places s’arrachent, et c’est loin… Il en reste pour 13 h : juste le temps de retourner « faire » nos sacs et prendre un dernier repas avec notre ami Robert. {Mais qui était donc cet ami oublié ?} 3 h de route dans un but assez confortable, à travers un paysage pas extraordinaire : interminables plantations d’hévéas. On se livre à quelques statistiques à la louche quant aux voitures malaises : on trouve environ 60 % de voitures européennes, dont 15 % de françaises, des Peugeot surtout. Tous les bus et tous les camions sont des Mercedes. Quelques anglaises et Volvo, le reste (35 à 40) sont japonaises. {Quelle évolution du monde ! Statistique à la louche sans doute, mais bien révélatrice.} Nous parvenons à Malacca vers 16 h, après avoir rencontré une française, Dominique. Nous trouvons aisément l’hôtel et nous y installons. Balade de reconnaissance dans la ville : pas mal du tout en première impression, mais que de bruit partout ! Mercredi 27 avril, Malacca, Martine puis Gérard Lever tardif et déjeuner copieux (avec du VRAI beurre !) à l’hôtel chinois du coin. Première tâche, sempiternelle : réserver les places de bus pour Singapore ; le départ est à 8 h demain. L’esprit tranquille, on se lance dans la visite des vieux quartiers de Malacca. Ah ! Malacca, le
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Penang, Malaisie, Singapour
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