parapluie et chaussures à la main : les hommes en chemise blanche, les femmens en petites jupes, toutes bien mignones. Un des secrets de ce pays. Vers 6 h, trempés et affamés, regrettant de ne pas avoir passé la nuit là haut, nous dévorons un bon « nasi goreng » en échangeant quelques mots avec deux jeunes sypas rencontrés au losmen : Alex et Anton. {Le voyage Rantepao-Makassar nous aura coûté 1300 roupies} Makassar, 5 mars, Gérard Debout 5 h ½, thé et micro bananes indonésiennes, et l’on monte dans le bus Damri, moins cher que le Liman de l’aller (pas de petites économies, la route est encore longue !) Cadence hachée : on s’arrête pour prendre tous les écoliers au bord de la route ! Le chauffeur et son copilote font les cons et roulent à tombeaux ouverts kalxon bloqué, slalomant entre les cyclistes, les piétons, les motos et les buffles, et en n’évitant pas toutes les poules ; on a le goût du risque et du rire, ici ! Après Makalé, ça se calme, et au fur et à mesure que l’on descend dans des paysages grandioses de gorges semées de pitons brusquement surgis, la chaleur revient. Le voyage est pénible, l’arrivée plus encore dans la ville surpeuplée. Le chauffeur nous pose devant l’hôtel… complet. On nous offre gentiment de dormir sur le sol de la salle à manger (plus propre que les chambres) pour 1000 rp. On accepte. Agréable « mandi », puis soirée sur le balcon, où j’admire la chasse des geckos à la lumière de l’enseigne de l’hôtel. Makassar, samedi 6 mars, Martine Lever de bonne heure, malgré les boules Quiès improvisées avec du papier hygiénique : trop de bruit dans ce centre ville animé, trop de chaleur. On se passerait volontiers du (très) long sermon en arabe, entrecoupé de rires, diffusé plein tubes par la mosquée toute proche (Makassar est majoritairement mususlmane)… Intendance : Bureau d’immigration pour obtenir notre visa ; Il faut aussi voir avec la société Merpati pour un avion vers Bali. Nous renonçons à l’idée de traverser sur une de ces périssoire de bois dont la moitié coulent en route avec tous les passagers… Nous en profitons pour visiter le jardin des orchidées et des coquillages équatoriaux : magnifique ! Le tout sous la conduite d’une très charmante jeune fille qui cause anglais et nous donne moult explications. Elle nous offre une boîte emplie de superbes coquillages. Au cours de nos discussions, elle nous demande si la neige existe vraiment, et à quoi ça peut bien ressembler ! Nous garderons jusqu’à aujourd’hui ces merveilleux souvenirs, et nous écrirons longtemps à cette jeune fille. Nous retrouvons aussi Mark, l’australien qui nous accompagne au restau chinois. Nous partirons ensemble pour Bali où il doit rejoindre femme et enfant. {Nous rencontrons ici les premiers australiens de notre vie, une espèce fort répandue sous ces longitudes.} Mauvaise surprise : l’avion de Merpati est supprimé. Il faudra voyager lundi sur Garuda, plus chère (plus sûre ?), et rester
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