Belize, Guatemala, Honduras
Décembre 1975, janvier 1976
Dimanche 21 décembre 1975, Bélize, Martine.
The Mansion
Nous reprenons dès 9 h la route. La frontière est proche. Pas de problème du côté mexicain, mais nous passons plus d’une heure à la frontière
du Bélize, à cause surtout d’un douanier particulièrement lent. Contrôle assez sévère des bagages.
Baignade.
La route de Belize est assez mauvaise, souvent pas goudronnée, avec des trous, bosses et cailloux, sans compter la poussière. Nous ne faisons
pas une grosse moyenne, et l’Oldsmobile n’aime pas bien les secousses.
Déjeuner à Grange Walk.
La forêt tropicale est toujours présente et magnifique, avec des arbres très variés et serrés, beaucoup de fleurs et d’oiseaux. Les maisons sont
bâties sur pilotis à cause des marécages toujours présents.
Arrivée à Belice à 17 h. La première impression est très bonne. Dès le premier contact, il règne un grand charme dans cette ville. Nous avons
pris en stop un jeune garçon qui nous aide à trouver une chambre. Celle que nous avons est très correcte, et même coquette, avec un petit
balcon et des fauteuils de rotin.
Balade dans le centre de Belice. Les maisons sont toutes construites en bois, souvent sur pilotis. c’est très agréable et les gens sont gais.
Ecriture de Gérard
L’atmosphère extrêmement particulière rappelle celle de Key West en plus typé. Des gens traînent dans les rues à toute heure, de la musique
s’échappe de toutes les maisons de planches, plus ou moins secouées par les ouragans au cours de leur vie.
C’est un bizarre mélange d’Angleterre (cocktails, boîtes aux lettres, accent…), d’Amérique (bagnoles, noirs, maisons…), de Mexique, de Harlem,
de New-Orleans. Il y a aussi des restaus chinois (non ?) où l’on mange pour très peu (2$ US) du carry de homard…
Toutes les boutiques font Far-West, c’est vraiment unique.
Là dessus, pas de tension raciale (semble-t-il), chacun suit son chemin…
Le soir, alors qu’on rentre à notre logis, on rencontre deux types sympas, des français, avec qui on discutera jusqu’à une heure avancée. l’un