cette piste, où nous prenons un type en stop (qui nous propose de payer son passage), nous arrivons à la frontière (du Honduras). On est à
nouveau dans une zone reculée, pas autant qu’à Florès, mais pas loin. La frontière sort vraiment du Far-West : cabane en bois sans téléphone ni
électricité. On y passe 3/4 h et on y laisse trois $ chacun. Puis c’est le Honduras, guère différent, et enfin Copan. Abandonnant le voiture sur
le place, on va se diriger vers les ruines lorsque la mauvaise humeur d’Adriana déclenche une discussion orageuse d’où il ressort qu’on les fait
chier à être toujours en retard, et à ne pas vouloir aller aux mêmes endroits qu’eux. On part séparément vers les ruines. Déception tout de
suite : le site n’a rien à voir avec celui, si grandiose de Tikal. Grand terrain plat avec beaucoup de cours, peu de grands bâtiments et des escaliers
très abîmés. Seules de nombreuses stèles sculptées valent le coup d’oeil. Et aussi la falaise laissée par la rivière Copan qui engloutit une partie
de l’Acropolis. Retour en vitesse, œuf sur le plat à la cafétéria pour être à l’heure au rendez-vous. c’est alors qu’on se rend compte que l’heure
fixée était 2 h 1/2 et non 3 h. Retour au pas de course : 3 h – 25 !
La douane se passe très bien. Je conduis et personne ne bronche. Au goudron, je file le volant à Carlo qui grille Zacapan, et on roule vers
Guatemala. Mais la nuit tombe sans qu’on rencontre un bled correct : « El Rancho » est introuvable, au bout d’une nouvelle piste en terre, on
s’énerve un peu, puis re-discussion et tout s’arrange semble-t-il, du moins pour le moment. On finit par trouver le motel Tropicana.
Mardi 30 décembre, Guatemala-Ciudad, Gérard.
Hôtel Posada, sur la place centrale, 5 $, très correct.
Rien à signaler.
On rallie aisément Guatemala-Ciudad après un bon desayuno, c’est une ville sans intérêt, du moins apparent, ressemblant à Mexico DF en
plus petit et en moins moderne. Il y règne aussi une chaude animation, et comme dit Carlo, c’est la Métropole de l’Amérique centrale.
{Note politique :
https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=2322#:~:text=De%201960%20à%201996%2C%20le,qui%20a%
20affecté%20sa%20population.&text=Selon%20les%20Nations%20unies%2C%20cette,seraient%20des%20Mayas(1).
Souligner aussi le développement de la ville : cf. Wikipédia sur la ville actuelle.}
Tout de suite on trouve de la place au Posada, à 50 m de la cathédrale. On se sépare : on ira au consulat, eux s’occupent de la bagnole. On
arpente les rues calmes de midi, on obtient les cartes de tourisme sans problème, puis on poste quelques lettres. Ensuite c’est la visite du
marché, très intéressant, très riche, mais pas très bon « marché ». On dépense sec. Martine me pousse à la dépense pour justifier les siennes.
Petites nappes brodées, chemise guatémaltèque, petite poche en cuir, bague… Il y a des rotins, des cuirs, des tissus, des chaussures, du bois, des
tas de bricoles, de fruits, des petits « limpiabotas »…
En rentrant on tombe sur Adriana toute fière d’avoir craqué 50 Quetzals pour des broderies « anciennes ». Ils ont réglé l’assurance et réparé la
bagnole. On va bouffer, et la recherche d’un « Jugos y Licuados » s’avère pénible puis impossible. On cherche alors un restau, et c’est pas