Périple sur Letitia Lykes Mardi 3 février, New Orleans à bord de Letitia, Martine Très bien dormi dans notre nouveau « domaine ». On déjeune, puis on tente de se renseigner sur l’heure possible du départ. Tout le monde est très vague… Ce ne sera sans doute pas avant le début de l’aprème. On commence à se douter que si on n’est pas là au bon moment, le commandant ne nous attendra pas ! Alors, retour en ville. Nous profitons de ce que nous pensons (naïvement !) être la dernière sortie sur le Nouveau Monde. De retour vers 13 h 30, casse-croûte en cuisine : café toasts, confiture, peanut butter à volonté, quand on le désire. On nous a même donné la clé de la cambuse pour d’éventuelles petites faims nocturnes… Le chargement se poursuit activement, mais les cales sont encore loin d’être pleines. Ça se précise : le départ serait pour mercredi matin, 6 h 15, ce que confirme le tableau du bord quelques heures plus tard. On peut dons sereinement retourner passer la soirée en ville, pour une nouvelle visite au « Preservation Hall », qui décidément nous plaît mieux. Nous y retrouvons « Sweet Emma » toujours aussi rouspéteuse, le banjo distributeur de ballons, le guitariste et le contrebassiste tous deux excellents. Ce dernier est vraiment extraordinaire, un spectacle à lui seul. Si petit, que lorsqu’il joue on croirait le voir grimper au manche de sa contrebasse ! Encore une excellente soirée où nous retrouvons Marie et Bernard avec qui nous passons le reste de la soirée avant de rentrer… en bus cette fois ! Mercredi 4 février, à bord de Letitia, Golfe du Mexique, Martine Lever très tôt : pas question de manquer les derniers préparatifs et le départ de notre cargo ! Cette fois-ci, c’est la bonne ! A 6 h 30 l’immense navire fait demi tour et s’éloigne du quai, lentement et majestueusement (60 000 tonnes, ça bouge pas comme ça !) sur le Mississipi. En prime, nous avons un lever de soleil somptueux, les bateaux au mouillage émergeant petit à petit de la brume matinale qui noie le fleuve, dans un ballet fantasmatique et immobile. Nous ne résistons pas au plaisir de photographier tous azimuts, couleur et N&B {à l’époque il faut choisir !). Déjeuner rapide mais copieux (œufs au bacon, jus de fruits, toasts, peanut butter, café…), puis nous remontons à notre poste d’observation. Moins de marge de manœuvre (pour l’instant) que sur Pouchkine : la cargaison occupe beaucoup de place, même sur le pont, et il est impossible de s’y frayer un passage. Trois ponts nous sont ouverts : celui des cabines de officiers (où se trouve aussi la notre), celui du poste de navigation (la passerelle, N.D.L.R.), et le pont supérieur : transats, immenses cheminées, radars, soufflerie où il fera bon se chauffer si souffle le noroît (peu probable !). Puis aussi, plus bas, le niveau des autres cabines, du réfectoire. Comme
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