Guadalupe, et une grève des autobus de 2° classe. {Eh, oui, il y a un peu d’Europe dans le Mexique !}. Les files d’attente étaient interminables, et Gérard a du poireauter 2 h ½ pour obtenir nos deux billets… pour le lendemain matin. Et tout cela après 1 h ½ de pérégrinations en autobus pour découvrir la bonne gare d’autocars. Car il y a, au Mexique, une multitude de compagnies privées qui se partagent le marché, et qui ont leurs terminaux (à Mexico tout au moins) aux quatre coins de la ville selon la destination, la classe. {Depuis ce temps, la sacro-sainte concurrence a du mettre bon ordre à cette joyeuse pagaille, en établissant des monopoles de fait ?..} Tout cela nous contraint à chercher un autre hôtel (nous avions pris congé du notre)… Puis nous retournons flâner dans cette ville que nous commençons vraiment à apprécier. Journée donc en recherches et en attentes. Vendredi 12 décembre, Veracruz, Martine Hôtel Centro, près du terminal. 70 Pesos. Départ de Mexico ce matin à 10 h ½. Durant les 440 km qui séparent VeraCruz de la capitale, nous avons laissé derrière nous le bruit et la fureur de la grande métropole, les célèbres brumes éternelles {On ne disait pas encore « pollution », à l’époque ;-) }, mais également la fraîcheur délicieuse du plateau pour la moiteur toute tropicale du grand port. La longue route sinueuse nous a sans doute portés jusqu’aux environs de 3000 m, et nous avons, bien sûr, aperçu le Popocatepetl, et cet autre volcan Ixtaccíhualtl, dont le nom évoque paraît-il, en Maya, sa bien aimée endormie. Arrivés en milieu d’après midi, nous trouvons aisément un joli hôtel, et nous visitons illico la ville, très animée en raison toujours de la grande fête religieuse qui se prépare. Les garçons et les filles ont revêtu leurs costumes d’apparat : pantalon et tunique de coton blanc et poncho multicolore pour les uns, jupe à rayure et chemisier brodé pour les secondes. Et puis il y a la mer et les bateaux, le souvenir de Gary Cooper et de Burt Lancaster, et l’ombre des troupes d’Hernan Cortes. La nuit nous expliquera le tarif modique de l’hôtel : le terminal de bus voisin fait un tintamarre inimaginable, et le sommeil n’est possible qu’à l’aide de boules dans les oreilles. {Un de nos oublis principaux lors de la préparation du voyage : les boules « Quiès ». Va-t-en demander ça à Washington ou a VeraCruz ! Il n’est même pas certain que cela existe. Et le silence nous apparut dès ce moment comme LE luxe des pays européens…} Samedi 13 décembre, Villahermosa, Gérard Hôtel Caballero, rue Lerdo.
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Au Mexique
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