Ils venaient d’Australie, d’Italie, de Scandinavie ou de Nouvelle-Zélande…
Comme nous, ils étaient jeunes, libres et gais, ils avaient des sourires radieux,
confiants et pleins d’espoirs.
Avec eux nous décidions où porter nos pas, demain, dans une semaine, le
mois prochain…
Nous parlions des lieux qui nous avaient émerveillés, des routes inconnues,
des plats inoubliables…
Mais nous ne connaissions que leur hôtel de passage et leur destination
suivante. Aucun n’avait d’adresse fixe.
Il n’y avait ni téléphone mobile ni adresse de messagerie…
Et nous les avons tous perdus de vue, ou presque.
et c’est impardonnable, et c’est irréparable, et c’est terriblement triste.
Les amis de rencontre
Quelques temps si proches… Puis à jamais perdus de vue