encore sous le traumatisme culturel créé par Lennon et Mc Cartney, les cheveux longs étaient signe de décadence, et poursuivis sans pitié par les officiers d’immigration de l’Orient. Dont on comprend qu’il ne se souciait guère d’accueillir des marginaux au milieu de ses propres difficultés…}. Gérard a fermé sa chemise et j’ai mis un tee-shirt propre… Mais à l’arrivée, les formalités sont finalement rapides, et nous voilà déambulant par les rues de Penang à la recherche d’un hôtel, avec nos inséparables sacs de 15 kg. Jacques nous rattrape, et nous guide vers un hôtel qu’il a déjà fréquenté. Bonheur de poser nos boulets, rendus plus pénibles encore par la chaleur moite. On se vote une douche salvatrice, et quelques minutes de repos. En sortant, on fait la connaissance d’un québécois fort sympa (il faut venir ici pour voir ça !) : le malheureux vient de se faire voler son sac, avec papiers, argent, appareils photos, dans sa chambre tout simplement, pendant son sommeil… Probablement à travers les barreaux de la fenêtre ! Restau chinois (non ?!), et premier tour de la ville. Le contraste avec l’Indonésie est partout et il est surprenant. D’abord, c’est beaucoup plus propre ; puis les immeubles, les voitures, tout est moderne, et la ville ressemble bien davantage à une ville occidentale… habitée par des chinois ! 60 % de la population, et ça se voit, et ça s’entend. Enseignes en mandarin, parfois en anglais, parfois même en malais ! Des têtes caricaturales de chinois prospères. Penang est un port franc, ce qui fait sans doute son opulence, et la ville regorge de tout : tissus, vêtements, montres… On se couche les yeux pleins d’enseignes lumineuses en idéogrammes, et les pensées bercées de ce premier contact avec le Monde chinois… Mercredi 21 avril, Georgetown, Martine. Toasts et œufs coque, puis syndicat d’initiative {c’est comme ça qu’on appelait les « offices de tourisme » à l’époque} : il nous faut un plan et de la documentation sur la ville. On change de l’argent, puis on part flâner sur le port tout en sirotant de place en place les nombreuses boissons colorées que proposent les marchands ambulants. Au début de l’après-midi, nous partons pour Penang Hills, d’où l’on embrasse paraît-il l’ensemble de l’île. Trajet agréable sinon confortable, qui se termine par une montée vertigineuse en funiculaire. Et en effet, la vue est très étendue, de l’horizon nord au sud… Au retour, visite d’un temple bouddhiste fort intéressant : dorures, couleurs criardes, personnages fantastiques contrastant avec l’impassible figure de Bouddha, représenté dans toutes les attitudes possibles… C'est-à-dire avec le petit doigt dans toutes les positions possibles ! Déjà le portique et un premier temple avec bâtonnets d’encens, puis un monumental escalier qui mène à la pagode des « mille Bouddhas ». Nous ne comprenons pas toujours (et même rarement !) ce que symbolisent toutes ces statues… Retour tout juste avant un orage monumental. Jeudi 22 avril, Georgetown, Martine. Matin (agri)culturel : le jardin botanique tropical. Beaucoup d’arbres monumentaux {pas conservé la liste, d’ailleurs en malais et en anglais}, et
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Penang, Malaisie, Singapour
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